L'ÉTAPE

Le rythme
Loger les chevaux
    
Le boxe
    
En liberté
    
Entravez
    
Attachez... sans danger
         
Un nœud très simple  
        
Le nœud du pilleur de banques 
Les petits bobos

Les insectes
    
Les mouches
    
Les mouches gastérophiles
    
Les taons
    
Les tiques
     Les fourmis volantes
    
Les mouches plates.
Les passages délicats
     Passages en longe
    
Les routes
    
Les clôtures
    
La montagne
    
La mer

Le rythme
Il ne saurait être question de donner une vitesse idéale, ni d'ailleurs d'estimer quelle devrait être la longueur d'une étape. Cinquante kilomètres de plage peuvent paraître courts par rapport à vingt kilomètres de montagne. Adaptez la vitesse et la longueur des étapes, à la nature du terrain et à l'endurance des chevaux ; sans toutefois perdre de vue que le pas et le trot sont les allures de la randonnée. Quand l'état du sol le permet deux cents mètres de galop redonnent néanmoins le moral à nos montures et leur délacent les jambes.
S'il est vrai que les bas-côtés sont préférables au goudron, il faut néanmoins que ceux ci soient bien plats et ne soient pas régulièrement coupés par des rigoles d'évacuation d'eau de pluies ; le cheval fatigant alors plus que s'il marchait sur la route.
Ne faîtes jamais d'allures vives sur les terrains durs ou empierrés et à fortiori sur le bitume.
Sachez que :
55 mn de pas et 5 mn de trot vous font parcourir 7 km.
30 mn de pas et 30 mn de trot vous font parcourir 10 km.

Pensez à trotter alternativement sur le pied gauche, puis sur le pied droit du cheval afin de ne pas fatiguer toujours le même diagonale. Pour les non initiés, il s'agit lorsque le cheval trotte de ne pas toujours s'asseoir quand par exemple c'est l'antérieur droit qui touche le sol. Pour changer il suffit tout simplement de rester assis pendant deux temps dans sa selle.(Changer tous les deux kilomètres par exemple).
Commencez toujours votre étape par dix minutes de marche à pied, afin d'échauffer votre cheval et permettre au paquetage de trouver sa place ; enfin n'oubliez pas de ressangler avant de mettre le pied à l'étrier.
Il est bon d'arriver à l'étape à pied, en ayant pris soin de dessangler légèrement. Ainsi le dos du cheval sera massé par la selle, la circulation du sang se rétablira, évitant les gonfles et permettra d'arriver sec.
Descendre de selle pour marcher un quart d'heure par heure vous évitera d'être engourdi et reposera votre compagnon. Vous constaterez que si dans votre équipe quelqu'un ne met jamais pied à terre, arrivé à l'étape, c'est lui qui ne pourra plus faire un mouvement.
Partir de bonne heure le matin et faire une halte d'au moins trois heures le midi vous fera paraître l'étape plus courte.
Un petit arrêt une heure après le départ permet à certains chevaux d'uriner.

Loger les chevaux

Le soir, il convient de trouver où laisser les chevaux, dans de bonnes conditions de sécurité.

Le boxe
Vous aurez quelquefois la chance de trouver des boxes ce qui, bien que l'on soit sûr de retrouver sa monture au réveil peut présenter les inconvénients suivants :
_ Les chevaux mangent habituellement de l'herbe et il y a un fort risque de coliques s'ils se gavent de foin,
_ il faut veiller à ce que tout le monde puisse se voir, car la petite équipe qui s'est formée n'aura pas envie d'être séparée,
_ l'immobilité du cheval pendant toute une nuit, peut l'exposer à des engorgements tendineux.
_ on est amené à partir tard le matin, lorsqu'il faut faire les boxes.
Ils font néanmoins l'unanimité, lorsqu'il pleut et quand les insectes sont très agressifs.

En liberté
Le plus souvent, c'est une pâture qui sera mise à votre disposition. Prenez soin de longer toute la clôture avant de lâcher les bêtes. Trop fréquemment des barbelés traînent à terre et gare aux surprises le lendemain matin. Si certains chevaux ne se connaissent pas, isolez les par deux rangées de fils distantes d'au moins deux bons mètres. C'est pourquoi il vous faut toujours emporter du fil de clôture électrique en nylon et qu'il est intéressant que les chevaux aient une certaine expérience du courant. Ils n'iront pas prendre le risque d'aller vérifier si le fil est effectivement électrifié. Cette méthode peut aussi être utiliser dans les grands espaces (en montagne par exemple) ou lors de l'arrêt de midi. Pensez que les selles peuvent servir de piquets en cas de pénurie. Ce parc ne sera fiable que si il y a suffisamment à manger à l'intérieur. Il doit donc être de dimensions respectables.
Il existe actuellement dans le commerce des mini clôtures électriques, fonctionnant avec deux piles plates de 4,5 volts et dont le degré de miniaturisation est tellement poussé que l'on peut sans problème l'emporter dans ses sacoches. Des morceaux de sac en plastique enroulés autour d'un piquet peuvent servir d'isolateurs.

Entravez

Les entraves permettent également de lâcher les bêtes dans les grands espaces. Les deux antérieurs sont réunis entre eux et les chevaux ne peuvent ni marcher, ni trotter. Par contre un départ au galop est toujours possible.
L'apprentissage de ce moyen de contention est assez rapide, mais il faut être vigilant au départ et tenir les chevaux à la longe la première demi-heure pendant laquelle certains peuvent s'affoler. On peut se demander si il leur est possible de se reposer en les voyant se contorsionner pour atteindre une touffe d'herbe, mais les problèmes de lest alimentaire sont ainsi résolus.
Il arrive, les pieds du cheval étant toujours l'un contre l'autre, qu'un fer soit arraché.

Attachez... sans danger
Lorsque beaucoup de chevaux ne se connaissent pas il est nécessaire de les attacher. N'utilisez pas les lignes de cordes qui peuvent être catastrophiques si un cheval tire au renard et lorsque la corde se détend.

Attachez verticalement à une branche souple loin du tronc. Le cheval ne doit pas pouvoir passer l'antérieur dans sa longe si il baisse la tête, mais la flexibilité de la branche va lui permettre de manger et de se coucher. Il est dangereux de faire trop de sentiment et de toute façon après une bonne étape, nul n'a envie de bouger. Attaché en l'air, personne ne tirera au renard.

 

Le nœud le plus simple :
Si vous devez attacher à quelque chose de solide, un anneau par exemple, utilisez un nœud pouvant être défait par une simple traction sur le brin qui pend, sachant bien qu'un certain nombre de petits malins mordillent la longe jusqu'à défaire ce nœud. Vous contrecarrerez facilement leurs projets d'évasion en utilisant la boucle du nœud pour en faire un autre ; ainsi de suite jusqu'au bout de la longe. Cette chaîne de nœuds se larguera tout aussi rapidement en cas de problème. Néanmoins une fois le nœud défait la corde reste dans l'anneau. Pour éviter cet inconvénient apprenez le nœud suivant :

 

Le nœud du pilleur de banques :
Un peu plus compliqué, mais très pratique. Vous pouvez sauter en selle tout en détachant le cheval. Plus simplement vous n'êtes pas obliger de lâcher la longe pour récupérer votre monture. Ce nœud se serre en tirant sur le brin côté cheval.

Bien entendu il est hors de question d'attacher un cheval avec ses rênes.
Quelques cavaliers attachent leur monture à une longue corde par un paturon. La corde étant toujours à terre, il y a peu de chances pour que l'on ait à déplorer une prise de longe ; néanmoins, un tel système d'attache ne peut être utilisé qu'avec une bête qui y est parfaitement habituée.
Il est possible dans ce cas d'utiliser comme piquet, les énormes tire-bouchons vendus dans les grandes surfaces pour attacher les chiens.
Si vous êtes arrêtés sur du sable, un morceau de bois enterré horizontalement à trente centimètres constitue un solide point d'ancrage.

Les petits bobos
Doit-on emporter ou non une pharmacie ? C'est l'affaire de chacun. De toute façon n'emportez pas quelque chose que vous ne savez pas utiliser (une seringue, alors que vous êtes incapable de faire une injection).
Il est impossible de savoir à l'avance quel type d'incident est susceptible d'arriver. A moins que votre monture n'ait un problème particulier que vous êtes habitués à soigner, emportez le minimum.
En cas de problèmes graves il est possible de téléphoner à un vétérinaire de n'importe quelle ferme et lui, viendra avec quelque chose de parfaitement adapté à l'état de votre cheval.
Si il s'agit d'un petit bobo ne vous hâtez pas de le recouvrir avec un beau pansement. Il est préférable de surveiller comment cela va évoluer.
Un excellent désinfectant que l'on trouve partout est l'eau de javel (une cuillerée à soupe diluée dans un verre d'eau). Il n'est pas douloureux et ne coûte rien.
Le soir le repas des chevaux est un moment privilégié pour examiner la ferrure et rechercher les éventuelles petites blessures et les gonfles.
Une gonfle découverte à temps, peu disparaître après un massage et en la tapotant pendant un bon quart d'heure. Essayer de supprimer la portée sur l'endroit atteint en créant une surépaisseur autour, ou en aménageant un trou dans le... tapis de selle.
On peut toujours protéger une blessure de sangle du contact de celle ci à l'aide de papier toilette, dont la publicité télévisée dit qu'il est très doux, et changer de selle avec quelqu'un d'autre pour tenter de déplacer les points de frottement.

Les accidents provoqués par des morsures de vipères sont excessivement rares, l'impact du fer sur le sol étant très bien perçu par ces charmants reptiles qui vous céderont volontiers le passage.

Les insectes

Pour un bon nombre d'entre nous, c'est en été que nous effectuons nos plus longs parcours. C'est également pendant cette période que les insectes agressent nos montures et parfois leur cavalier, peut être afin de nous faire prendre conscience du martyre que doivent endurer nos compagnons.
Un bon nombre de remèdes miracles sont commercialisés, lotions, vaporisateurs, aérosols, sans parler des produits pour bovins très efficaces sur ces derniers, mais inopérants sur les équins.

Les mouches
Les mouches en randonnée, ne laissent de répit aux bêtes que la nuit. Leur principal objectif est les yeux et c'est grâce à cela que l'on va pouvoir lutter efficacement.
Les chevaux disposent d'un moyen de protection naturel : Le toupet. Malheureusement la domestication à fait que la longueur des crins a diminuée chez la plupart des races.
Pour pallier cette lacune, on peut attacher au frontal de la bride une rangée de ficelles qui retombera sur les yeux. Pris au dépourvu vous pouvez au lieu des ficelles accrocher des branches feuillues. Évitez dans ce cas d'utiliser quelque chose de trop appétissant pour les chevaux, car ils essayent alors de manger leur chasse mouche, ou celui du copain. Les fougères dans les régions où l'on en trouve peuvent être utilisées par exemple.

 

Une autre méthode efficace à cent pour cent consiste à confectionner un masque d'escrime dont les bords sont en élastique et épousent la forme de la tête du cheval. Une moustiquaire complète cet accoutrement. Cette dernière doit être près de l'œil sans toutefois le toucher. La vue de votre protégé n'est nullement affectée.

Beaucoup de modèles tout fait à cette adresse :
http://www.polowrap.com/fly-control-masks.shtml

 

Les mouches gastérophiles

Les mouches gastérophiles sont des insectes en général assez peu connus. Elles apparaissent aux mois d'août et septembre et pondent des oeufs sur les antérieurs des chevaux, au niveau des genoux. Ces petits oeufs jaunes seront avalés par le cheval, qui se grattera avec la bouche pour se soulager des démangeaisons qu'ils suscitent. Une fois dans le ventre de leur victime, les oeufs vont donner naissance à des larves (oestre), pouvant atteindre 20 mm de long, qui vont se nourrir du put s'écoulant de la muqueuse de l'estomac sur laquelle elles entretiennent des plaies. Au printemps, les oestres abandonnent leur hôte et se transforment en mouches. Les gastérophiles ne piquent pas, bien que leur aspect les fasse ressembler à une abeille. Leur présence rend néanmoins les chevaux très nerveux, ceux ci ruant et galopant pour s'en débarrasser. Il est quelquefois possible de les écraser contre les antérieurs du cheval au moment où elles déposent leur oeuf.
Du grésyl appliqué sur les zones recouvertes d'œufs, fera tomber ces derniers, découragera les mouches de pondre à nouveau et le cheval de se lécher.
Il est également possible de retirer les oeufs et les grattant dans le sens du poil avec la lame d'un couteau bien affûté.
Voir la vidéo

Les taons
Moins nombreux que les mouches, les taons persécutent autant si ce n'est plus nos montures. Véritables vampires, ils sont obligés de piquer, d'une façon très douloureuse, leurs victimes afin de se procurer du sang frais !
Une piqûre peut surprendre le cheval et sa réaction peut se traduire par un brusque écart voir, un coup de pied.
Les principales attaques se produisent lors de traversées de zones humides, en forêt notamment. Elles se traduisent alors par un raid d'autant plus efficace que les assaillants sont très nombreux. Une seule solution ... la fuite pour autant que le terrain le permette.
Si la région traversée abrite ces parasites sur plusieurs kilomètres, il est possible d'habiller le cheval d'un manteau de feuillage, qui assurera une protection non négligeable et vous dotera d'un look médiéval.

Les tiques
Vivant dans la végétation des bois ou dans les grandes herbes des landes, les tiques n'attendent que votre passage pour s'installer sur votre équipage. Piqué dans le cuir du cheval, elles vont se gorger de sang, leur abdomen se gonflant telle une outre.
Les manuels recommandent de ne jamais arracher la tique, le thorax restant accroché dans la peau de sa victime et infectant la plaie, mais de le tamponner avec un coton imbibé de pétrole ou d'éther qui le fera se dessécher et tomber.
Ne disposant en général pas de pétrole, moteur à crottin oblige, nous pinçons le parasite entre le pouce et l'index puis tirons d'un coup très sec. De cette façon tout l'animal sera arraché.
Ils peut être dangereux de laisser une tique, car elles véhiculent certaines maladies (notamment la piroplasmose).

Les fourmis volantes
Il nous est arrivé, en montagne, d'avoir à subir les assauts de véritables nuages de fourmis volantes. C'est par milliers quelles pénètrent dans notre nez, notre bouche et nos oreilles, s'insinuent sous nos vêtements nous obligeant à prendre la fuite, bien inutilement, étant poursuivis pas à pas. Un peu d'expérience nous enseigne qu'il est beaucoup plus efficace de sauter à terre et de se baisser ; le nuage continuant alors sa route délaissant ses victimes.

Les mouches plates.

Certaines régions vous feront découvrir les mouches plates. Elles se glissent sous la queue du cheval et bien au chaud vous accompagnent tout au long de votre voyage.
Les ennuis commencent lorsqu'on les dérange ou qu'elles décident de voyager. Elles se déplacent sur le cheval attendant de pouvoir regagner leur logement, leur hôte lui, donne des coups de queue et de pied. Dangereux si on doit remettre un fer par exemple !
Un moyen préventif plus ou moins efficace consiste à passer du savon de Marseille autour de l'anus du cheval.
Pour l'en débarrasser, attrapez les à la main une à une (lorsque elles sont installées autour de l'anus du cheval c'est assez facile) et déchirez les, car il est pratiquement impossible de les écraser.

 

Les passages délicats

Engagez en premier le cheval qui vous semble le plus apte à passer sans hésitation, un refus pouvant inquiéter tout le reste de la colonne. Dès qu'il est engagé mettez les autres dans sa queue, ils suivront sans se poser de questions.

Passages en longe
En cas d'échec il est toujours possible de passer à pied. Ne tirez pas sur la longe, engagez vous tranquillement sans vous retourner. Il y a deux écueils à éviter lorsque l'on passe un cheval à la longe :
_ Il peut prendre peur et vous bousculer.
_ Vous pouvez le gêner en vous mettant là où il aimerait poser les pieds ou l'empêcher de prendre son élan, dans un passage rocheux par exemple.
Dans les deux cas, si vous êtes en tête, ayez une longue longe et gardez de l'avance.
Si vous n'êtes pas en tête, vous pouvez rester en selle, ou retirer rênes et longe afin de laisser votre monture passer comme elle l'entend. Cette dernière solution n'est valable que s'il n'existe pas d'échappatoire sur le côté.

Les routes
On est quelquefois obligé de traverser une route à très grande circulation. Passez tous ensemble, un cheval voyant ses copains de l'autre coté de la chaussée pourrait décider de les rejoindre sans tenir compte des voitures qui arrivent.
Le cavalier sur sa monture est soumis aux mêmes règles de circulation que n'importe quel autre usager motorisé. Mais le couple se transforme en piéton avec un animal de compagnie si vous mettez pied à terre ; il est alors possible d'emprunter les sens interdits ou les passages interdits à tous véhicules.
Méfiez vous des cyclistes qui vous dépassent. Leurs bicyclettes sont absolument silencieuses, et les chevaux sont souvent surpris d'être doublés par quelque chose qu'ils ne craignent pas, mais qu'ils n'ont pas entendus venir.

Les clôtures
Tôt ou tard, vous serez amenés à franchir une clôture électrifiée.
Plutôt que de jongler longuement avec le fil et les pinces, vérifiez s'il y a effectivement du courant. Bien évidement pas question d'effectuer le test avec vos doigts :
Prenez une longue herbe sèche, que vous mettez au contact du fil. Si vous ne sentez rien raccourcissez progressivement le brin d'herbe. Plus l'herbe est longue et sèche, moins vous sentirez la décharge.
Si votre petit sondage se révèle positif, il est aisé d'ouvrir avec des pinces isolantes, refermer sans recevoir une décharge tient souvent de l'exploit. Il est plus simple et plus rapide de coucher les piquets et de faire passer les chevaux par dessus le fil. Vous prendrez simplement la précaution de mettre quelques vêtements sur le fil afin d'obliger vos montures à bien enjamber l'obstacle. Il ne vous reste plus ensuite qu'à remettre les piquets dans leur trou.
Il est parfois plus aisé, en fonction du relief de faire passer tout le monde sous le fil. Deux personnes le soulève très haut en le tenant par les piquets pendant qu'un troisième fait passer les chevaux un à un.

La montagne

Les régions au relief accentué, voir la montagne, accroissent les efforts demandés aux chevaux mais offrent au randonneur la possibilité de voyager dans un paysage épargné par la civilisation.
Plus qu'ailleurs, il est nécessaire de surveiller la condition physique des montures, ainsi que les éventuelles plaies de harnachement, nettement plus fréquentes lorsque l'on doit faire face à des dénivelés importants.
Si vous êtes susceptible de chevaucher dans la neige et que vous ne souhaitez pas voir votre cheval grandir à chaque pas par l'accumulation de cette dernière sous ses sabots, une ferrure spéciale s'impose.
Il arrive que l'on soit obligé de faire volte face sur un sentier très escarpé. Faites tourner le cheval la tête vers le vide, de cette façon il peut faire demi tour sur un chemin de vingt centimètres de large.
Lorsque par contre si vous devez descendre de selle sur un tel passage choisissez le coté amont.
Pour grimper de forts dénivelés, utilisez l'axe de la plus grande pente, penchez vous en avant, tenez vous à la crinière en laissant les rênes longues pour laisser votre monture s'équilibrer avec son encolure.
Si la pente est très longue, mettez pied à terre et faites vous tirer en empoignant la queue de votre cheval. Il est prudent de tenir également la longe dans la main si on ne veut pas finir l'étape à pied.


Un cheval s'échappe ! Ne le poursuivez pas, il reviendra vite voir pourquoi ses copains ne l'accompagnent pas.
Les chevaux s'accommodent également mieux de l'axe de la plus grande pente dans les descentes. Penchez vous en arrière pour rester au dessus de son centre de gravité. Gardez les rênes au contact afin de rester au pas.
L'appareil propulseur du cheval étant principalement son arrière main, il appréciera beaucoup plus d'être soulager de votre poids dans une descente que dans une montée.
Pensez lorsqu'il fait froid à réchauffer dans vos mains le mors de votre cheval avant de le brider, sans quoi la peau de ses lèvres pourrait rester collée sur l'acier.
Dans certaines régions, les troupeaux sont en liberté sur des surfaces de plusieurs centaines d'hectares. Vous ouvrez une barrière le matin et ne rencontrez la sortie que le lendemain. Si les bovins ne posent généralement pas de problème ; ils arrive que l'on rencontre des troupeaux de chevaux sous la seule garde d'un étalon. Le plus souvent il suffit de passer au large, mais il arrive que l'étalon quitte le reste de la bande pour venir vous saluer. Étant peu habitué à voir du monde il vous suffira d'agiter un vêtement en criant pour le faire détaler.

La mer
Il est indispensable lorsque l'on voyage sur le littoral de posséder un horaire des marées... et une montre.
La traversée des baies doit impérativement s'effectuer avant que la mer n'ait commencé à remonter. Les endroits vaseux se trouvant presque toujours au fond des baies, passez le long de l'eau.
De toutes façons il ne saurait être question de passer sans s'être renseigné auprès de quelqu'un du pays des risques éventuels. En été, la plupart des plages sont interdites, mais on peut y passer tôt le matin, ou tard le soir.

Attention, certains chevaux se couchent et se roulent dans l'eau dès qu'ils le peuvent. Ils font cela très rapidement et si vous n'avez pas le réflexe de donner des jambes aussitôt et de tirer sur les rênes, vous bénéficierez du bain. Le grattement de la surface avec un antérieur est le seul signe avant coureur que nos montures les plus sympathiques veulent bien nous adresser.